DIGITAL REALITIES #1, with ALI HONARVAR
scultpure, 3D, interactivity, screens, 2018
production of TADAEX Festival, curator : Shabnam Rahimian
[FR]
Digital Realities a été créé et présenté au festival TADAEX (Tehran Annual Digital Art EXhibition) en novembre 2018. Ali Honarvar, artiste et designer iranien, et moi-même, avons collaboré sur cette installation multimédia. Ce travail questionne les regards orientaux et occidentaux sur nos cultures respectives et surtout les relectures médiatiques et numériques qui en sont données.
Ali Honarvar développe alors une sculpture inspirée de l'architecture traditionnelle iranienne, de ses motifs et de ses géométries. Pour ma part, je développe une logique de scan 3D et de regard de machine, je souhaite ici ne donner à voir uniquement un regard automatisé, supposément dépourvu de toute influence culturelle. Les formes ainsi scannées sont diffusées sur quatre écrans qui entourent la sculpture et modulent sa visibilité. Ils sont la seule source de lumière pour voir la sculpture centrale et si le public s’approche, des caméras repèrent sa présence et interfèrent avec la diffusion, rendant impossible la visibilité de l’objet physique et de sa traduction en image. Le dispositif numérique repousse le public en dehors du système et l’inscite à ne regarder que la traduction médiatique des formes.
[EN]
Digital Realities was created and presented at TADAEX festival (Tehran Annual Digital Art EXhibition) in November 2018. Ali Honarvar, an Iranian artist and designer, and I collaborated on this multimedia installation. This work questions the Eastern and Western views on our respective cultures and especially the media and digital rereadings that are given.
Ali Honarvar develops a sculpture inspired by traditional Iranian architecture, its patterns and geometries. For my part, I develop a logic of 3D scan and machine gaze, I wish here to have only an automated gaze, supposedly devoid of any cultural influence. The forms thus scanned are diffused on four screens which surround the sculpture and modulate its visibility. They are the only source of light to see the central sculpture and if the public approaches, cameras detect its presence and interfere with the diffusion, making impossible the visibility of the physical object and its translation in image. The digital device pushes the public outside the device and inscribes it to look only at the media translation of the forms.
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